La canicule pousse certains à prendre des risques inconsidérés pour se rafraîchir. Alors qu'en Île-de-France, les bouches d'incendies ont été détournées pour en faire des fontaines, au détriment de toute consigne de sécurité, les habitants du Nord, où le phénomène s'est aussi répandu, se sont dirigés eux vers des lieux de baignade interdits, à leurs risques et périls. Depuis le début de la vague chaleur, trois personnes sont déjà mortes noyées dans la région.
Dernier fait en date, la mort ce samedi après-midi 4 juillet d'un adolescent qui s'est noyé après avoir nagé dans un lac artificiel interdit à la baignade à Emerchicourt. Le corps du jeune homme de 16 ans a été retrouvé par des plongeurs vers 17h50 immergé par 4 mètres de fond,
à 20 mètres du bord, plus d'une heure après que les secours ont été
appelés.
L'endroit se trouve pourtant au pied d'une carrière de craie, où s'est créé une étendue d'eau à la couleur bleutée mais absolument interdite de baignade. Surnommé le "lac bleu", le lieu est connu pour ses forts courants dans le fond. Une vingtaine de jeunes, de 15 à 20 ans s'y étaient retrouvés samedi par une journée encore chaude dans le Nord avec près de 30°C, même si l'alerte orange canicule avait été levée depuis 6h dans le département.
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